Amidou SAKA LAFIA

3 JANVIER célébration de la Gaani à NIKKI au BENIN

La fête de la Gaani est une fête traditionnelle qui se déroule à Nikki, au début de l’année et précisément dans le troisième mois lunaire selon le calendrier Bariba. Elle est devenue aujourd’hui une fête identitaire qui rassemble non seulement des peuples ayant une même expression culturelle et linguistique, mais aussi ceux ayant un destin commun.

 

Elle dure deux jours et c’est l’occasion pour le roi Baatonu de Nikki de recevoir des cadeaux et aussi de lui présenter les vœux de nouvel an La fête de la GAANI, un événement de culturel du peuple Batombou du Bénin, aura lieu le trois (03) janvier 2015 à Nikki, dans le nord-est du Bénin avec le nouveau Empereur Sabi Nayina III pour sa toute première célébration de la Gaani en tant que quarantième Souverain de Nikki.

Empereur, Souverain, Chef de terre de Nikki
Empereur, Souverain, Chef de terre du Royaume de Nikki au Bénin

Elle retrace les origines et les péripéties du peuple Batombou et attire chaque année plusieurs milliers personnes provenant de toutes les régions du pays, du Nigeria, du Mali, du Niger et du monde entier. Selon les organisateurs, les valeurs culturelles de ce peuple méritent d`être promues tant au Bénin que dans le reste du monde, soulignant son originalité et son authenticité.Description du circuitLa Gaani signifie la joie, une fête qui symbolise la victoire.En effet, la Gaani a aujourd’hui la connotation d’une fête traditionnelle et musulmane. L’élément essentiel qui caractérisait cette fête était la danse.

https://www.facebook.com/groups/barubibou/?fref=nf

A l’avènement des Wassa n’gari, cette fête a connu de profonds changements qui se manifestent par les différentes figures culturelles que nous connaissons aujourd’hui. La Gaani est très ancrée dans la tradition du peuple Baatonu. Les bienfaits de la Gaani sont les suivants : la prospérité économique, la solidarité, la paix, l’amour et la joie.C’et une occasion solennelle qui permet au roi de Nikki et ses dignitaires de bénir et de souhaiter les meilleurs vœux à toute la nation béninoise.Les points forts :Vivez la fête de la Gaani dans les moindres détails.LEMANNOU ou DEMANNOU, la maison de Magazi où le Roi rencontre IMAM et son AdjointNAIMI.TOO (ou TEM) YANKOU BAKARAROU, le « gros tas d’ordures  » où le Roi fait encore des prières selon un rituel particulier.DAKIROU, l’emplacement des tombes de BAKE DOUE et de son frère SERO BETETE qui, ayant appris la défaite de l’armée de NIKKI devant celle des Fulbé (Peulh), auraient disparu en cet endroit.BANTIAROU, le lieu des puissants Princes où gît FAROU YEROUMA, un Prince de grande renommée.Palais royal de DANRI, le quartier de la dynastie DAFIAROU ou LAFIAROU où se trouvent les tombes des Rois KPE LAFIA GAMBAROU SOUANROU, de KPE SOUMAILA SERO, de SERO SOORO Alias SOUNON LAFIA et de SABI NAÏNA.Ce serait la première célébration de la Gaani de l’actuel roi de Nikki.La veille, au soirLes Tambours sacrés et les trompettes du Sina Boko (Empereur) sont mis en place, à la Cour du Palais Impérial.Il y a une veillée toute la nuit au son des tambours, joués par les Tufaru Kpè, et des trompettes.Le jour de la fête14 heures : sortie majestueuse de l’Empereur appelé SINA BOKO en baatonou dans la Cour du Palais impérial.

SAM_2284 ouiC’est le début du long parcourt rituel pour la visite des lieux historiques saints et/ou sacrés.Le cortège est composé de: équipe des griots Ganku et Barobu (joueurs de gros tam-tam et tambourins à aisselle non sacrés) pour louer l’Empereur dans un langage tambouriné (ou tara);Baa Agban chargé de la sécurité et du protocole (chef des kiriku ou récadaires à laCour) ;Sina Dounwirou, 1er Ministre qui fait les premiers sacrifices et les premières cérémonies dans l’Empire ;Sina Boko (Empereur) en costume de grand jour ; vers lui convergent toutes les trompettes ;Yankpé, griot interprète de Woru Tokura (d’origine Songhay), éminent généalogiste de l’Empereur ;Trompettistes à pied ; une foule de cavaliers ; enfin la population.Le lendemain de la gaani : c’est la kayéssiCe jour est réservé au baptême des princes et princesses par la rêne mère appelée Gnon kogui. Les noms sont donnés aux princes et princesses selon leur dynastie.Un enfant né le jour de la gaani est appelé selon son sexe :- Worou gaani, Chabi Gaani pour les garçons et- Gnon gani, bougnon gaani s’il s’agit d’une fille.Le cheval est la monture et l’animal de compagnon du Baatonou. Le baatonou préfère 10 fois plus son cheval que sa femme. Pour plus le cheval est sa première femme. De plus, une bonne condition physique du cheval du baatonou est signe de sa richesse et cela lui vaut respect et considération de la part des voisins.Le tako sa tenue identitaire.


Perceptions endogènes des phénomènes hydroclimatiques en milieu Baatonou de Nikki au Bénin

L’eau, l’air et le sol sont des éléments naturels indissociables qui sont déterminent par le climat et le temps. Mais tous les éléments dont les hommes dépendent sont sujet à des modifications ou des changements provenant en grande partie des actions de ces derniers.eau

La population baatonou de Nikki explique l’apparition ou le départ des phénomènes hydroclimatiques avec les savoirs endogènes (liés surtout aux éléments naturels).

Les signes d’identification sont généraux sur certains points et varient sur d’autres en fonction de l’activité exercée et de la confession religieuse. Pour les populations, la bonne connaissance d’apparition et de départ de phénomènes et/ou évènements hydroclimatiques favorise les activités développées par les populations.

L’agriculture est l’activité qui occupe la majorité de la population (70 %), elle est de type pluvial et encore traditionnelle. Les activités connexes à l’agriculture (l’élevage, la chasse, la pêche, la production forestière) ; sont liées à 70 % au temps. Certaines activités artisanales comme la vannerie, la forge et la poterie sont aussi conditionnées à environ 60 % par les saisons de l’année.

La variabilité climatique notée ces deux (2) dernières décennies, fait que certains signes d’identification des phénomènes par la population ont perdu leur efficacité. Ces variabilités climatiques, sont bien perçues par les populations. Mais leurs causes sont pour elles multiples (châtiment divin, non respect de la tradition, les coupes abusives d’arbres et l’approche de la fin des temps).  Malgré les affres de la variabilité climatique sur la nature, 60 % des éléments servant de signes d’identification des phénomènes paraissent toujours efficaces. Les populations (95 %) affirment ne pas d’informations sur les savoirs modernes ou scientifiques d’identification des phénomènes hydroclimatiques.


Lumière sur une activité, celle de cambiste dans la ville de Parakou au Bénin

Pour quitter un pays n’utilisant pas les mêmes devises qu’un autre, cela nécessite la conversion de celle-ci afin de pouvoir mener facilement les activités nécessitant l’argent. Un tour dans les grandes villes d’Afrique comme Cotonou, Porto-Novo au Bénin et dans les localités frontalières permet de mieux se persuader les conditions d’exécution de cette activité. Parakou, ville cosmopolite n’est pas en marge de cette activité qui nourrit tant bien que mal ceux qui s’y adonnent et n’est pas sans risques sur ces derniers.

Vente de l'Argent
l’argent

A l’origine, un Cambiste est un opérateur chargé de vendre et d’acheter des devises en essayant, si possible, d’en dégager un bénéfice. Ceci n’a été rendu possible qu’à partir du moment où les monnaies sont devenues convertibles entre elles. Du tour de ville effectué dans le cadre de la réalisation de ce magazine, deux groupes se dégagent, il s’agit de ceux qui pensent que l’activité de cambiste est réservée à tout le monde et l’autre groupe qui soutient que cela est du ressort de banque. Les bureaux de change sont des intermédiaires financiers dont le métier principal est le change manuel, c’est-à-dire l’échange immédiat d’une devise contre une autre. Ce sont donc des commerçants négociant des billets de banque. Le naira est la monnaie ou la devise la plus utilisée dans l’activité de cambiste dans la vie de Parakou. Ceci en raison de la proximité avec le grand Nigéria. L’objet du marché des changes au comptant est de permettre l’échange de devises instantanément. Le prix auquel l’échange se fait entre deux devises est le taux de change au comptant ou le cours de change au comptant d’une devise exprimée en unités de l’autre devise. Lien internet conversion devise. Sur le marché international, toutes les monnaies sont cotées contre le dollar. Cela n’est dû au fait que la plus grande partie des échanges internationaux s’effectuent en dollar. Les mouvements sur les marchés sont à la mesure de la vitesse à laquelle l’information circule. Les Cambistes doivent donc avoir les nerfs solides et l’esprit vif d’autant que les montants qui sont en jeux peuvent être considérables. Dans la réalité, cette activité n’a rien à envier à d’autres commerces d’argent exercés à travers le monde. La seule différence que l’on peut facilement déceler, sans calcul, réside dans un laisser aller qui caractérise le secteur. De ce fait, les billets de banque en nombre incalculable courent les rues, sans jamais retourner vers la banque. L’exposition de forte sommes d’argent n’est pas sans risque sur les usagers. Certains cambistes pensent que l’échange doit se faire dans la discrétion. Dans d’autres localités ou villes du Bénin, les femmes se retrouvent dans cette activité. Mais à Parakou elles en sont en marge. Si cette activité de cambiste devrait être évaluée en fonction de la gravité de ces risques qui s’y trouve, Le point commun de ces deux activités c’est bien qu’elles évoluent dans l’informel. L’échange des monnaies étant une affaire des banques agréées ou des institutions financières agréées par le gouvernement. Ce qui se passe avec les cambistes, démontre clairement que le pays est loin d’avoir un contrôle rigoureux dans le secteur et, surtout, qu’il existe, quelque part, des complicités parmi les fossoyeurs de l’économie. Malgré l’existence de loi régissant cette activité, tout se passe au nez et à la barbe des autorités à divers niveaux. Tous les doigts sont pointés vers la BCEOA qui est la banque centrale s’occupant de la circulation monétaire dans la zone CDEAO. Malgré que cette activité s’exerce dans l’informel, elle bénéficie de l’accompagnement des autorités à différent niveaux. « La mairie La police, la gendarmerie et la justice me connaissent bien » a affirmé Adamou mamoudou président des cambiste Nigériens avec fierté. Malgré cette relation avec ces différents services, rien n’est fait du côté des cambistes pour une officialisation de leur activité. Dans tous les cas, il s’agit bien de gens qui ont la parfaite connaissance du métier. La situation est telle que nous pouvons dire, sans peur d’être contredit, que la profession connaît dans notre pays une libéralisation sauvage ». Alors qu’il n’en était pas ainsi au départ, parce que, rappelle-t-il, il y avait des endroits précis où les changeurs devaient opérer tout en étant enregistrés, contrôlés et suivis pour éviter des cas de vol, fraude et d’autres actes susceptibles de porter atteinte à l’honneur du cambiste vis-à-vis du gouvernement et des clients. On ne s’amuse pas avec les espèces sonnantes et trébuchantes même si elles ne sont pas un objet sacré. Et si les malfrats les découvrent en masse, ils tentent toujours de les arracher à tout prix. Les acteurs de cette activité reconnaissent tous les risques qui s’y trouvent. Pour preuve, ils tirent parfois à bout portant sur leur cible avant d’emporter ses sous. Mais en cas de perte ou de vol subi par un cambiste, aucune porte de sortie n’est offerte. Aucune mesure de sécurité n’est mise en œuvre par les cambiste malgré qu’ils évoluent dans un groupe bien organisé.

https://www.youtube.com/watch?v=KbzDt6pnF7I

L’argent que détiennent les cambistes et qui est déversé tous les jours sur le marché de change provient des opérateurs économiques qui ont besoin de devises pour leurs opérations commerciales. Ils n’ont pas confiance aux banques, lesquelles ne parviennent pas à donner satisfaction lorsque ces mêmes opérateurs économiques viennent pour le retrait. Mais tous ceux qui, nationaux ou étrangers, détiennent d’importantes sommes d’argent en devises refusent de les verser à la banque parce que le retrait pose toujours problème; la banque échelonne le retrait, elle donne un délai qui ne permet pas au client d’effectuer ses opérations en temps voulu. D’où le recours systématique aux cambistes qui sont prêts à servir malgré les conditions du marché. Le métier de cambiste est basé essentiellement sur la parole donnée. Ainsi, une opération d’échange se conclut sur une simple négociation. Malheureusement, force est de constater que l’on observe régulièrement des comportements inacceptables de la part d’opérateurs qui n’hésitent pas à annuler un ordre parce qu’ils avaient mal compris la période, le cours ou le taux. Autre fois réservé aux banques, l’activité de change de monnaies se fait depuis peu par des particuliers. Les banques centrales comme la BCEAO, intervient principalement pour influencer la valeur de leur monnaie soit pour des raisons de politique économique interne, soit pour respecter des parités fixées dans des engagements pris par les parties. Selon les documents officiels de la BCEAO, 80 % des opérateurs qui voyagent trouvent l’argent disponible plutôt chez les cambistes qu’auprès des banques agréées. Reste que l’Etat procède au contrôle et suivi pour savoir qui est cambiste et qui ne l’est pas. Il ne faut pas cacher la vérité parce que les cambistes aident l’Etat dans la mesure où ils facilitent les opérations de change que le gouvernement n’est peut-être pas en mesure de réaliser en un temps record. Pour arriver à faire face ces difficultés, certaines suggestions mérites d’être formulées. Les responsabilités doivent être prises à tous les niveaux afin de ne pas attendre le pire venir avant d’agir dans l’intérêt de tous. Les projecteurs allumés sur l’activité de cambiste à Parakou s’éteignent. Mais une chose est sûre que cette activité continue malgré les risques multiples et dans son état informel afin de permettre à nombre d’individus de joindre les deux bouts.


3 janvier 2015 célébration de la Gaani à Nikki au Bénin

La fête de la Gaani est une fête traditionnelle qui se déroule à Nikki, au début de l’année et précisément dans le troisième mois lunaire selon le calendrier Bariba. Elle est devenue aujourd’hui une fête identitaire qui rassemble non seulement des peuples ayant une même expression culturelle et linguistique, mais aussi ceux ayant un destin commun. Elle dure deux jours et c’est l’occasion pour le roi Baatonu de Nikki de recevoir des cadeaux et aussi de lui présenter les vœux de nouvel an.

La fête de la GAANI, un événement de culturel du peuple Batombou du Bénin, aura lieu le trois (03) janvier 2015 à Nikki, dans le nord du pays.
Elle retrace les origines et les péripéties du peuple Batombou et attire chaque année plusieurs milliers personnes provenant de toutes les régions du pays, du Nigeria, du Mali, du Niger et du monde entier. Selon les organisateurs, les valeurs culturelles de ce peuple méritent d`être promues tant au Bénin que dans le reste du monde, soulignant son originalité et son authenticité.
Description du circuit
La Gaani signifie la joie, une fête qui symbolise la victoire.
En effet, la Gaani a aujourd’hui la connotation d’une fête traditionnelle et musulmane. L’élément essentiel qui caractérisait cette fête était la danse. A l’avènement des Wassa n’gari, cette fête a connu de profonds changements qui se manifestent par les différentes figures culturelles que nous connaissons aujourd’hui. La Gaani est très ancrée dans la tradition du peuple Baatonu. Les bienfaits de la Gaani sont les suivants : la prospérité économique, la solidarité, la paix, l’amour et la joie.
C’et une occasion solennelle qui permet au roi de Nikki et ses dignitaires de bénir et de souhaiter les meilleurs vœux à toute la nation béninoise.
Les points forts :
Vivez la fête de la Gaani dans les moindres détails.
LEMANNOU ou DEMANNOU, la maison de Magazi où le Roi rencontre IMAM et son Adjoint
NAIMI.
TOO (ou TEM) YANKOU BAKARAROU, le « gros tas d’ordures  » où le Roi fait encore des prières selon un rituel particulier.
DAKIROU, l’emplacement des tombes de BAKE DOUE et de son frère SERO BETETE qui, ayant appris la défaite de l’armée de NIKKI devant celle des Fulbé (Peulh), auraient disparu en cet endroit.
BANTIAROU, le lieu des puissants Princes où gît FAROU YEROUMA, un Prince de grande renommée.
Palais royal de DANRI, le quartier de la dynastie DAFIAROU ou LAFIAROU où se trouvent les tombes des Rois KPE LAFIA GAMBAROU SOUANROU, de KPE SOUMAILA SERO, de SERO SOORO Alias SOUNON LAFIA et de SABI NAÏNA.
Ce serait la première célébration de la Gaani de l’actuel roi de Nikki.

La veille, au soir
Les Tambours sacrés et les trompettes du Sina Boko (Empereur) sont mis en place, à la Cour du Palais Impérial.
Il y a une veillée toute la nuit au son des tambours, joués par les Tufaru Kpè, et des trompettes.

Le jour de la fête
14 heures : sortie majestueuse de l’Empereur appelé SINA BOKO en baatonou dans la Cour du Palais impérial. C’est le début du long parcourt rituel pour la visite des lieux historiques saints et/ou sacrés.
Le cortège est composé de: équipe des griots Ganku et Barobu (joueurs de gros tam-tam et tambourins à aisselle non sacrés) pour louer l’Empereur dans un langage tambouriné (ou tara);
Baa Agban chargé de la sécurité et du protocole (chef des kiriku ou récadaires à la
Cour) ;
Sina Dounwirou, 1er Ministre qui fait les premiers sacrifices et les premières cérémonies dans l’Empire ;
Sina Boko (Empereur) en costume de grand jour ; vers lui convergent toutes les trompettes ;
Yankpé, griot interprète de Woru Tokura (d’origine Songhay), éminent généalogiste de l’Empereur ;
Trompettistes à pied ; une foule de cavaliers ; enfin la population.

Le lendemain de la gaani : c’est la kayéssi
Ce jour est réservé au baptême des princes et princesses par la rêne mère appelée Gnon kogui. Les noms sont donnés aux princes et princesses selon leur dynastie.

Un enfant né le jour de la gaani est appelé selon son sexe :
– Worou gaani, Chabi Gaani pour les garçons et
– Gnon gani, bougnon gaani s’il s’agit d’une fille.

Le cheval est la monture et l’animal de compagnon du Baatonou. Le baatonou préfère 10 fois plus son cheval que sa femme. Pour plus le cheval est sa première femme. De plus, une bonne condition physique du cheval du baatonou est signe de sa richesse et cela lui vaut respect et considération de la part des voisins.
Le tako sa tenue identitaire.


Kaléta, le masque de Noël

Kaléta dans une rue de CotonouC’est fréquent de rencontrer en novembre – décembre dans les rues au Benin, des groupes d’enfants ou d’adolescents accompagnant un masque. Il s’agit des groupes de Kaléta. C’est souvent un groupe d’une dizaine de personnes, une bande structurée en chanteurs, en joueurs d’instruments (tam-tam, gon, castagnettes etc…, avec un ou deux enfants accoutrés et masqués. Ils circulent de maisons en maisons offrant leur show, moyennant la gratification de quelques pièces de monnaies. Des chansons populaires de Noel sont exécutées et le Kaléta (le masque) danse avec brio. Apres la gratification, une chanson de remerciement ferme la marche. Mais lorsque le spectacle n’est pas suivi du geste attendu, la séance est conclue avec une chanson dédiée à l’avare, tout ceci dans une ambiance conviviale. https://www.youtube.com/watch?v=WkoDWKm9NYg

En effet, Kaleta, à l’ origine est importé du Brésil. C’est l’héritage du retour massif d’anciens esclaves du Brésil sur le Golfe du Benin entre 1830 et 1835. Il ressemble assez bien au Buriyan, danse festive de masques caractéristiques des milieux Agouda (nom donné aux afro‐bresiliens) de la ville de Ouidah.

Depuis lors, la tradition du Kaléta a été appropriée et transmise de génération en génération par les enfants au Benin. Il reste néanmoins un show exclusif de la période de Noel durant lequel les enfants se font doublement plaisir. La joie de chanter, de jouer en groupe et la possibilité de se faire de l’argent.
Un groupe bien organisé et dynamique.

Mais de nos jours, ce phénomène tend à disparaître privant ainsi les populations d’un spectacle profane qui a très vite fait de prendre la forme d’un rituel annuel.
La nostalgie des kaléta laisse perplexe plus d’un en cette période de fin d’année.
Ils sont nombreux ceux qui pensent que cette bonne ambiance de Noel s’émousse. L’urbanisation, la modernité, la solitude des familles, le coût des masques, les contraintes liées à la constitution de groupes… en seraient les causes. Il est tout de même évident que de nouvelles pratiques plus solitaires ont vu le jour. Beaucoup d’enfants se mettent à la fabrication de crèche : Les cartons ambulants.


Dimanche 16 novembre, journée mondiale de souvenir aux victimes d’accidents de la route

Les acteurs de la route (Associations, structures étatiques et privées) du Bénin seront sur le terrain pour les différents actes de commémoration de la journée mondiale de souvenir des victimes d’accidents de la route.

Cette journée fait partie des célébrations décrétées directement par l’ONU, qui invite, depuis 2005, « Les États Membres et la communauté internationale à célébrer chaque année, le troisième dimanche de novembre, la Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière, en hommage aux victimes des accidents de la route et à leurs familles. » (extrait de la résolution RES/60/5 du 1° décembre 2005).
Cette Journée mondiale est depuis lors commémorée dans un certain nombre de pays, même si elle reste assez peu relayée dans les grands médias.
Elle cherche à attirer l’attention du grand public sur l’ampleur des dégâts causés par les accidents de la route, aussi bien matériels qu’émotionnels, et rendre hommage à toutes les victimes de la route ainsi qu’aux services de secours et de soutien.
Beaucoup d’accidents auraient pu être évités
C’est avec cette idée forte que de nombreuses associations luttent et tentent de promouvoir des comportements civiques et sécuritaires plus forts chez les conducteurs, sans négliger l’action auprès des pouvoirs publics, responsables quant à eux, de la subsistance de nombreux points noirs.

https://www.youthforroadsafety.org/activities/news/news_item/t/16_november_world_day_of_remembrance_for_road_traffic_victims

affich


Ouvrir le Cerveau et le cœur pour une meilleure sécurité routière

Appelé accident de la route, il subvient suite à l’insécurité routière liée à 3 facteurs : le comportement des usagers, l’état de la voie et/ou l’état du véhicule (moto, voiture, camion etc.).

L’accident de la circulation, touche plus la jeunesse qui est le fer de lance et l’avenir de tout peuple.

Selon les documents officiels, la tranche d’âge de 14 à 35 ans est la plus frappée par le carnage routier.

Aucune famille, aucune société, aucun pays n’est épargné. Pour preuve, environ 1.500.000 personnes meurent par an sur les voies  du monde. Au Bénin, c’est 2 personnes qui ne retournent pas chez eux, pour avoir été arrachées par l’accident sur les 16 cas d’accident journalier. A côté, se trouvent celles rendues handicapées, invalides et réduits la famille à néant.

L’accident de la route a des impacts socio-économiques très lourds.

Le carnage routier continue même en ce moment précis où passe ce document.

Réduire les accidents de circulation, que dire le carnage routier, pardon l’épidémie routière doit-être le crédo de tout usager soucieux de l’avenir de son pays.

Ceci te concerne, ceci, me concerne, ceci vous concerne, oui ceci nous concerne.

Les projecteurs allumés sur l’insécurité routière s’éteindront mais une chose est évidente. Si chaque usager ne décide pas de rompre avec les comportements qui assassinent les règles et prescriptions routières,

les enfants, les jeunes, les vieillards, les hommes, les femmes, les cadres, les étudiants, les élèves, les artisans, les médecins, et autres payeront au quotidien de lourds tributs.

Oui ! Lourds tributs, liés à l’excès de vitesse, à la conduite en état d’ébriété, à l’utilisation de téléphone portable dans la conduite, au non port de casque et/ou de la ceinture de sécurité, et bien d’autres que développement les insensés au code de la route.

Le moment est venu d’agir pour sauver des millions de vies. Oui ! Sauver les enfants, les jeunes, les femmes, les vieillards, de ce fléau qui est dû principalement aux forfaits humains.

Sensibiliser, éduquer, informer et surtout communiquer pour un changement de comportement en faveur de sécurité routière et du développement durable en son sens absolu.

Gouvernants, politique, entreprises, public, privé, association et société civile, tout le monde a intérêt à apporter sa contribution afin de réduire considérablement les pertes ou disparitions par la route.

Promédia-Jeune : organisation de jeunes volontaires pour le développement durable s’est assignée la mission de contribuer à la réduction de l’insécurité routière à tous les niveaux.

Pour y arriver, nombre d’actions sont entreprises. Il s’agit notamment d’émission radiophonique, d’animation grand public, d’émission grand public, de sketchs et/ou de comédies éducatifs, de contes, slams et chansons de conscientisation. Toutes ces actions se mènent dans un esprit participatif.

Frero, tu es jeune, tu as des rêves, informes toi pour mieux agir en circulation. Saches que l’accident de la route n’est pas une fatalité, tu peux l’éviter en donnant une image plus positive de la jeune en circulation.

J’ai fait un rêve. J’ai vu dans ce rêve le nouveau visage des  voies du monde. Des voies sans les batailles routières conduisant aux dommages multiples et multiformes.

Mais le grand maître du temps t’envoie ces quelques conseils.

Jeune : respectes le code de la route car c’est ton meilleur contre-accident de tout les temps ;

Jeune : évites l’excès de vitesse car trop pressé trop tard. La route n’est jamais libre même quand elle paraît déserte

Jeune : partage la route car tous usagers de la voie publique

Jeune : ton casque, ton sauveur en cas de chute sur la tête. Alors reste le fidèle

Jeune : reste attacher à la vie en bouclant ta ceinture de sécurité chaque fois que tu prends le volant

Jeune : le téléphone portable, les écouteurs, et autres kits d’oreilles détournent très vite ton attention et te font perdre ta conduite.

Rappelles toi que tu n’as qu’un seul cerveau qui ne peut faire plusieurs choses à la fois.

Jeune : prends conscience de l’enjeu de la sécurité routière dans le processus de développement.

Evites de prendre des risques qui assassinent ta sécurité routière et celle des autres usagers

Jeune : les panneaux, feux, et marquages au sol te parlent. Apprends à les écouter et à mieux les comprendre pour une circulation plus sûre.

Jeune : ne deviens pas un chiffre des statistiques des accidents de la voie publique

Jeune : conduis dans ton couloir pour rester en marge des risques routiers

Jeune : tu dois-être ton propre gendarme et policier pour ton grand bonheur et celui des autres

Jeune : pour aspirer le titre de bon usager de la route, tu dois dire :

–     Non à la conduite en état d’ébriété

–     Oui à la courtoisie, la prudence, la patience, la vigilance,

Tout dépend de toi !

Priorité sécurité routière : s’informer pour mieux agir en circulation.

Pour ça regardons, écoutons et agissons avec nos cerveaux et nos cœurs d’amis de la route.

 

Equipe de la sensibilisation
Equipe de la sensibilisation